LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (31eme partie).
Si aujourd’hui plusieurs aspirent au retour de la dépouille de Mobutu sur sa terre “le Zaïre”, ceci est un signal qui voudrait que la chasse aux sorcières lancées contre les Mobutistes puissent enfin s’arrêtait et que la page de la rancoeur se tourne définitivement. Nous avons un pays à bâtir et toute personne qui a les potentialités nécessaires pour atteindre cette objectif est la bienvenue. Cette élite des anciens Mobutistes représente un potentiel non négligeable qui pourrait impacter significativement sur le développement du pays.
Cette génération des fils et des filles des Léopards qui entouraient le Roi du Zaïre, devra prendre la mesure de la tâche qu’il y a à accomplir pour le développement de notre pays et oeuvrons ensemble pour relever ce défi.
Tout n’est pas que noir et blanc entre Kabila et Mobutu. Où Kabila est un ange et Mobutu un diable, il y a eu certes beaucoup d’abus dans le but de se maintenir au pouvoir mais il est temps pour ce pays, de regarder de l’avant avec un regard critique pour que maintenant, nous puissions enfin avoir ce pays que nous désirons tant.
Un pays indépendant et démocratique où les droits des congolais sont respectés. Un pays avec une justice forte. Un peuple fier, heureux et prospère qui vit en harmonie sur son sol avec tous les peuples du monde et qui entretient une relation privilégiée avec la Belgique et les États-Unis d’Amérique.
LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (32eme partie)
4 institutions essentielles dans un pays : les banques, les supermarchés, les écoles et les hôpitaux. C’est 4 institutions représentent essentiellement 4 ministères : le ministère de finance, le Ministre de l’agriculture, le ministère de l’éducation et le ministère de la santé. De ses 4 ministères dépendent tout le reste. Voilà pourquoi nous allons parler de chaque ministère et proposer des pistes de solutions, qui pourront accélérer le développement de notre pays.
Le ministère de la santé ne devra pas seulement se focaliser sur la construction, la réhabilitation et l’équipement des hôpitaux, mais plutôt et surtout sur la prévention des maladies, par l’amélioration des conditions d’hygiène de vie, se rassurer de la non toxicité des aliments et de la boisson que la population consomme et de l’efficacité des médicaments administrés.
Nous sommes exposés à chaque fois que nous consommons des médicaments provenant d’un pays étranger, d’où la nécessité d’avoir notre propre industrie pharmaceutique moderne qui pourrait après avoir payé les licences, produire nos propres médicaments, pour le soin de nos malades et de ceux du reste de l’Afrique et du monde.
Il est impératif pour nous, aujourd’hui, que le ministère de la santé focalise son plan quinquennal sur la culture de différentes plantes médicinales à échelle industrielle et sur la transformation de ses plantes dans un laboratoire approprié et moderne pour une distribution à grande échelle. Nous pouvons guérir notre peuple, nous pouvons soigner l’Afrique.
Aujourd’hui la Chine, l’Inde se sont libéré de l’hégémonie Européenne et Américaine en matière de produit pharmaceutique. Quoi qu’il en soit ce n’est ni l’Inde ni l’Europe ni aucun autre pays qui va nous interdire de soigner notre peuple. La plus grande entreprise pharmaceutique au monde a un chiffre d’affaires annuel de plus de 82 milliards de dollars, soit le budget de la RDC multiplié par huit.
Parmi les 16 plus grandes industries pharmaceutiques 8 sont américaines, 7 sont Européennes et 1 seul d’Israël. Et seulement 3% de la production mondiale des médicaments provient de l’Afrique, ce qui est totalement ridicule. D’où la nécessité de réfléchir et concrétiser l’idée d’avoir un conglomérat avec différents investisseurs et homme d’affaires afin de concevoir la plus grande industrie pharmaceutique du continent Africain au Congo. Nous pouvons le faire et nous allons le faire.