LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (25eme partie).
La question du développement doit être le sujet de notre réflexion quotidienne, l’étudier et l’analyser sous toutes ses multiples facettes afin de devenir des acteurs de premier plan dans l’essor économique de notre pays. Étudier le règne de tous nos présidents depuis Kasa-Vubu, avec un esprit critique et non fanatique afin de ressortir les erreurs qui ont été commises et en tirer des conséquences qui feront que plus jamais le Congo ne connaîtra une telle déchéance.
Tout commence par la conférence qui a donné naissance au multipartisme en 1990 où le Président Mobutu se voit fortement contesté et au lieu de libérer le pouvoir et d’organiser des élections démocratiques, Mobutu décide de ne céder sous aucun prétexte.
Et pour forcer la main au Roi du Zaïre, la communauté Internationale a été obligée de mettre le pays sous embargo ; tous les pays limitrophes ferment leurs frontières, la farine, et autres produits de premières tout comme de moindre nécessité ne pouvaient plus être importés, aussi que le pays ne pouvait exporter de ses mines, le cuivre, le cobalt, le diamant et autres matières premières. La famine gagne peu à peu le pays, la valeur monétaire connaît une inflation inimaginable et vertigineuse, dans ce contexte de crash économique les conséquences inévitables étant la corruption, la haine tribale, les révoltes populaires, la destruction des entreprises, le pillage et l’insécurité.
L’une des principales Erreurs qui s’est avérée même monumentale et qui a été à la base de la destruction de l’économie du Zaïre était le fait d’avoir un pays sous embargo. Mobutu avait sous-estimé les conséquences qu’une telle approche pouvait avoir sur le Pays.
Nous devons toujours nous rassurer d’être en bon terme avec la communauté Internationale et en particulier avec les États-Unis, qui en est le Maître et le chef incontesté. On n’a rien à gagner en se comportant comme un “État voyou”, qui veut tenir tête à la plus grande puissance du monde, mais au contraire en devenant un allié de l’Amérique, Nous aurons tous les privilèges, d’être dans le camp des gagnants.
Et malheureusement les successeurs à Mobutu, n’étaient pas pro-américain, et cette embargo qui aurait dû être levé après la chute du roi du Zaïre, a continué jusqu’en 2003 et même plus loin encore. Où peu à peu, le pays a été autorisé à importer et à exporter certains produits spécifique et bien spécifié. Notre droit en tant que Nation libre et indépendante, s’arrête là où les intérêts des USA et de ses alliés commence et ceci, tant que nous ne l’avons pas compris, nous ne pourrons pas nous développer.
LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (26eme partie)
Le Congo était-il sous embargo ? Tout était devenu rare, le carburant coûtait trop cher, les pièces des véhicules introuvables, la nourriture coûtait trop cher et était devenue très rare, la monnaie a connu une dépréciation incontrôlable, les entreprises ne pouvait plus fonctionner normalement par manque des outils de production… Tous ces symptômes ne peuvent que nous conforter dans l’idée selon laquelle le pays était sous ambargo. Et pendant ce temps, la GECAMINES, LA MIBA, la SNCC, les trois plus grandes entreprises du pays ne pouvaient que faire faillite. Car ne pouvant pas importer le matériel nécessaire pour assurer la production ou encore exporter et vendre leurs produits à l’étranger.
D’autres part le capital nécessaire pour faire fonctionner ces entreprises avait été réquisitionné pour l’effort de guerre. De la chute de ces trois grandes entreprises, tout le reste est tombé comme un châteaux de carte. Le service public qui fonctionne essentiellement des impôt et taxes payés par les entreprises et les travailleurs qui du reste impayés, ont de ce pas aussi failli à leur mission et leur objectif. L’état actuel du pays n’est pas forcément à accès sur l’incompétence du congolais en matière de gestion d’entreprise mais plutôt sur les mauvaises décisions prises par les acteurs politiques qui avaient soumis la RDC sous le coup des sanctions internationales et embourbé le pays dans une calamité sans précédente. Dans l’histoire de toute l’Afrique, il n’y a pas eu une guerre aussi meurtrière que les deux guerres successives du Congo.
Comme nous arrivons à comprendre parfaitement les causes, nous arriverons à appliquer le traitement adéquat qui nous conduira à la reprise de la croissance économique. Ce pays a été meurtri, ce pays a été détruit mais ce pays va se relever encore plus fort. Il est important d’aligner notre politique dans les marges et les limites des exigences de la Communauté Internationale afin de nous rassurer que notre pays ne sera plus jamais sous le coup des sanctions de n’importe quel ordre et d’harmoniser notre relation avec différents pays du monde pour ne plus connaître de guerre.
