LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (51eme partie).
Est-ce que le Katanga sera un jour, un pays indépendant ? Non, cela n’arrivera jamais!!!Mais le Congo est en passe de devenir un pays fédéral tout comme l’Allemagne, la Belgique, le Nigeria, le Canada, les USA et bien d’autres pays dans le monde.
Et nous devons travailler afin de rendre cela possible. Ainsi chaque province aura une certaine autonomie dans la prise des décisions nécessaires pour son développement. Et il faudrait désormais envisager des élections au sein d’un parti commun à l’opposition, tout comme celui au pouvoir, où une année avant les élections présidentielles, qu’il y ait des élections à suffrages universel qui va déterminer qui sera le candidat du parti à l’élection. Ainsi pendant une année, tous les candidats valables du parti vont battre campagne et être élu jusqu’à ce qu’il n’en restera plus qu’un seul. Nous devons travailler afin d’amener notre pays dans ce sens.
LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (52eme partie): investir dans la diplomatie de l’expertise(1ere partie)
Un expert est une personne qui, en plus de posséder une connaissance théorique d’un domaine délimité de savoir, a acquis une connaissance pratique, avancée et reconnue. Nous ne connaissons pas tout et la preuve est que l’organisation, la gestion, la planification, l’anticipation et la maîtrise dans tous les domaines d’intérêt National est catastrophique. Alors à chaque fois que nous disons que nous pouvons, au Congo il y a des gens capable, on n’a pas besoin de faire venir des étrangers…Posons-nous deux questions, la première: “Qu’avons-nous pu faire jusqu’ici ?”Et la deuxième: “n’existe-t-il pas quelqu’un dans le monde qui est plus expérimenté et qui pourrait nous aider à mieux faire?
“Nous n’avons plus du temps à perdre dans un orgueil et une fierté qui est simplement un complexe. Ce qui a été un obstacle majeur à notre évolution durant toutes ces années de mauvaise gestion. Même dans les pays les plus développés, le Japon, la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Nigeria… ils font appel à l’expertise Américaine dans la robotique, la gestion des affaires publiques, la rentabilisation des entreprises… Mais combien d’expert la GECAMINES a fait venir, combien à la SNCC, combien d’expert la mairie de Lubumbashi a fait venir pour améliorer la sécurité dans la ville… Nous nous cramponnons à notre fierté alors qu’en voyant le résultat il n’y a vraiment pas de quoi être fier.
Si nous étudions, c’est justement parce que nous avons besoin d’apprendre de ceux qui ont déjà résolu les problèmes que nous rencontrons. Mais étudier est un apprentissage qui ne se limite pas seulement à notre diplôme mais plutôt un processus continuel qui doit nous accompagner toute notre vie. L’avis qu’un expert peut donner pendant quelques minutes seulement peut nous permettre de gagner des dizaines d’années de tâtonnement, de tergiversation et de malversation et même de décuplé le revenu en un temps record. Non pas seulement des investisseurs, non pas toujours quelqu’un qui occupera un poste de direction en permanence mais plutôt des personnes qui ont expérimenté avant nous les problèmes que nous connaissons et qui peuvent nous aider. Notre diplomatie devra se diriger vers la coopération et le partage à travers l’avis et l’expertise des professionnels.
Ce que nous connaissons dans notre pays, la question de l’insécurité, de l’organisation des services publiques, la canalisation des eaux usées, la modernisation de nos villes et quartier, la lutte contre la corruption, la distribution efficace de l’eau et de l’électricité d’autres pays avant nous ont connu les mêmes problèmes et nous devons être assez humble afin qu’à tous les niveaux, dans tous les secteurs nous puissions faire recours à l’avis des experts. Pas toujours de manière officielle mais même officieusement mais que le résultat soit visible et c’est tout ce qui importe.
