LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (53eme partie).
Carlos Ghosn, l’homme qui a redressé l’entreprise Japonaise Nissan qui était au bord de la faillite et dont il a été le Président Directeur Général pendant presque 20 ans, n’était pas Japonais mais son expertise a permis de sauver plusieurs emplois au Japon et de relancer la croissance économique de l’entreprise. Le Congo a appliqué pendant les années 2000 cette même stratégie en mettant un expatrié à la tête de la GECAMINES et de la SNCC mais les conseillés autour du président ont influencé afin qu’à la tête de ces entreprises qu’il y ait un congolais prétendant ainsi qu’il existait des Congolais parfaitement capables de diriger.
Et les blancs qui étaient PDG à la GECAMINES et à la SNCC ont été remercié pour mettre à la place des Congolais, pour un résultat que nous regrettons tous mais dont la leçon semble n’avoir servi à rien parce qu’aujourd’hui encore ces entreprises sont une affaire politique au mépris total du sort des travailleurs et de l’économie Nationale pourvu que les intérêts des uns soient satisfaits.
Celui qui n’apprend pas de ses erreurs du passé est condamné à les commettre dans l’avenir. Ce sont des erreurs dont les retombées ont malheureusement retardé la croissance économique du pays mais cette leçon doit être comprise afin de nous prémunir dans l’avenir de faire de même. Ainsi dans le futur quand quelques-uns diront aussi “qu’il existait des congolais parfaitement capables de diriger une entreprise”, nous pourront leur répondre.
LE DÉVELOPPEMENT RAPIDE DE LA RDC EST POSSIBLE (54eme partie):investir dans la diplomatie de l’expertise (3eme partie)
L’intérêt Général, le sort de la population, la croissance économique, le développement du pays doit prémunir sur la convoitise prédatrice des personnes qui entourent une autorité. L’avis des conseillés est malheureusement souvent motivés par leurs propres intérêts que celui de la population tout en sachant qu’au cas où les choses tournaient au vinaigre c’est l’autorité en place qui va porter le chapeau.
Voilà pourquoi au-delà des conseillers il faudrait recourir à la neutralité de l’avis des experts qui eux pourront donner un point de vue sans conflit d’intérêt. Nous devons développer un système efficace dans la sélection des agents de l’État autrement appelé de service Publique qui se base sur la compétence et non sur des récompense politique et cela à tous les niveaux dans la mesure du possible.
Dire qu’il existe des congolais parfaitement capable de diriger est vrai mais faudrait encore qu’il y ait un système qui permet de sélectionner et de choisir le congolais le plus compétent à occuper un tel ou tel autre poste. Ainsi sortir du système “être de mon parti politique pour travailler” et aller dans un système “compétence-travaille-adhesion au parti politique”. C’est ce système qui a fait aujourd’hui du parti communiste Chinois le plus grand parti politique de Chine.
C’est malheureusement à côté de ce principe qu’est passé le Mouvement Populaire de la Révolution MPR de Mobutu qui a disparu avec lui, pareille pour l’AFDL avec le Mzee, bref il n’existe pas encore un parti politique idéologique qui peut s’imposer comme l’un des deux plus grands partie du pays et qui pourra subsistait pendant des années en ayant l’appui de la majeur partie de la population et c’est dommage. Le parti au pouvoir gagne plus en popularité en ayant les personnes les plus compétente du pays dans tous les services plutôt que d’avoir des partisans incompétents dans différents services publiques en guise de récompense politique. Et il est grand temps pour nous d’imposer un système efficace de sélection des agents de service publique qui passera par des tests et une évaluation trimestriel d’efficacité et de compétences. On a un pays à développer alors arrêtons de plaisanter et soyons sérieux.