strategies pour mettre fin à la guerre de l’est (1ere partie)

Cela fera maintenant 25 ans que la partie Est de la République Démocratique du Congo est en guerre; cette guerre qui ne se termine toujours pas. Est-ce un virus dont le remède est impossible à découvrir ? ou est-ce de la mauvaise foi des personnes susceptible à pouvoir résoudre ce problème.

En dépit de tous ce qui a déjà été fait, il serait presque prétentieux que de pouvoir suggérer un nouveau remède pour guérir de ce virus. Mais tant que le problème n’a pas encore été résolu, nous ne pouvons pas cesser de chercher et de proposer des nouvelles stratégies. Voilà pourquoi, entant que patriote, je me sens dans l’obligation d’émettre mon avis sur cette question combien cruciale pour la survie de notre pays en tant que Nation et de notre peuple.

En 1776 pendant que les Etats-Unis étaient en guerre contre la plus grande puissance de l’époque, le Royaume-Unis; cette guerre qui malgré la déclaration d’indépendance, pesait sur la tête de l’Amérique tel une épée de Damoclès qui pouvait tomber à n’importe quel moment. Ainsi donc, les pères fondateurs des USA ont voté une loi; le deuxième amendement de leur constitution, qui reconnaît la possibilité pour le peuple Américain de constituer une milice (« bien organisé ») pour contribuer « à la sécurité d’un Etat libre » et il garanti en conséquence à tout citoyen américain le droit de détenir des armes.

Je me demande comment dans un pays qui est en guerre depuis plus de 25 ans, il n’existe aucune loi qui exige à tout citoyen à sa majorité de suivre une formation militaire obligatoire. Sinon tous les congolais mais la population de l’Est en particulier.

Ainsi donc la première stratégie qui me semble primordiale et urgente c’est celui d’exiger à tout citoyen congolais majeur se trouvant à l’Est de la République à pouvoir suivre une formation militaire. Si nous sommes d’accord qu’il ne serait pas sage de pouvoir donner des armes aux civils, nous serions aussi d’accord que si ces civils sont formés militairement, ils ont tout à fait le droit de posséder une arme.

Faisons de la partie Est de notre pays, la plus grande force d’autodéfense populaire, où dans chaque famille, dans chaque maison, il ne manquera pas un homme ou une femme armée, ayant suivi une formation militaire adéquate pour la défense et la sécurité de sa maison et de sa communauté.